Médecin indépendant, de l’importance d’être bien conseillé

Être médecin indépendant, seul ou dans un cabinet médical avec d’autres spécialistes, est une expérience enrichissante à bien des égards. A cette liberté d’exercice, s’opposent toutefois les contraintes administratives auxquelles les médecins salariés ne sont pas soumis. Lorsque le temps libre est compté dans un horaire bien chargé, être bien conseillé en matière de prévoyance et d’assurances est crucial. L’Association romande des médecins AROMED est une association sans but lucratif qui se présente comme un partenaire de choix dans ce domaine. Entretien réalisé auprès du Docteur Nicolas Pochon, Spécialiste en Oto-rhino-laryngologie (ORL) à Onex.

Docteur Pochon, pourriez-vous nous parler de votre parcours professionnel ?

Genevois d’origine, c’est tout naturellement que j’ai fait ma maturité et ensuite mes études de médecine dans cette ville. Alors que j’étais absolument convaincu que le choix de la médecine s’imposait dans ma vie, j’ai hésité quand il a fallu choisir ma spécialisation. C’est ainsi que pendant deux années, je me suis lancé dans la médecine interne.

Mais après avoir fait une année de chirurgie, j’ai commencé à m’interroger. Ce domaine me plaisait énormément et j’ai donc décidé de bifurquer vers une branche chirurgicale qui me permettrait autant de faire de la chirurgie que d’organiser des consultations pour ma patientèle. C’est ainsi que j’ai fait ma formation en oto-rhino-laryngologie (ORL) à Genève.

Après trois années en ORL, je suis devenu Chef de clinique adjoint avant de passer une année à la Chaux-de-Fonds. J’y ai énormément appris, le rythme de travail y était intense et soutenu car nous étions de piquet une semaine sur deux et un week-end sur deux. De retour à Genève, j’ai réintégré mon rôle de Chef de clinique pendant deux ans tout en me spécialisant en chirurgie naso-sinusienne.

A ce moment-là, la question de faire une carrière hospitalière s’est bien évidemment posée. Comme ma priorité était ma vie de famille, j’étais alors un jeune papa, je n’étais pas prêt pour partir à l’étranger et me spécialiser dans un domaine bien particulier, ce qui représente une des exigences pour évoluer dans le domaine hospitalier. En 1997, alors que je n’avais que 38 ans, j’ai été contacté par une collègue ORL qui faisait partie d’un groupe médical à Onex. Et j’y suis toujours, après 26 ans ! Lorsque l’occasion s’est présentée de collaborer, au sein d’un même groupe, avec d’autres médecins ayant des spécialisations différentes, je n’ai pas hésité une seconde. Je trouve que la collaboration, que ce soit en urgence ou non, avec d’autres spécialistes est très enrichissante et motivante.

Ainsi, je travaille très souvent avec des allergologues et des pneumologues auxquels je réfère parfois mes patients. Il est vrai que travailler au sein d’un groupe médical comporte aussi des contraintes et on n’est pas aussi libre que si on avait un cabinet individuel. Mais en ce qui me concerne, la dynamique de groupe l’emporte sur les contraintes qui pourraient exister. Parallèlement à ma pratique à Onex, je suis aussi médecin consultant à l’hôpital cantonal de Genève, un à deux jours par mois, pour encadrer les internes visant une spécialisation en chirurgie naso-sinusienne. J’occupe aussi, avec un collègue, un poste d’enseignement à la Faculté de médecine dentaire de l’Université de Genève. J’y donne un cours d’ORL aux étudiants en médecine dentaire lors du dernier semestre de leur formation. Enseigner oblige de se remettre constamment en question et de se tenir en permanence au courant des dernières innovations, ce qui est très stimulant.

Au cours de votre carrière, quels ont été vos plus grands challenges ?

Ils ont été nombreux mais je dirais qu’un des plus importants a été de trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie privée, surtout lorsqu’on a des enfants.

AROMED est une Fondation en faveur des médecins, dentistes ou vétérinaires salariés ou indépendants membres de leur association dont l’objectif est d’apporter notamment des solutions innovantes en matière de prévoyance professionnelle (LPP). Dans quelles mesures, AROMED a-t-elle pu vous soutenir ?

Lorsque j’ai quitté l’hôpital, je suis passé d’une situation de salarié à une situation d’indépendant. Alors que toutes les assurances et la prévoyance étaient des thèmes auxquels je n’avais pas du tout été exposé auparavant car l’administration de l’hôpital s’en chargeait, je me suis retrouvé, un peu du jour au lendemain, à devoir souscrire plusieurs assurances dont j’ignorais l’existence. Outre la dizaine d’assurances que j’ai dû prendre (telles que l’assurance perte de gains, la responsabilité civile professionnelle et bien d’autres), j’ai aussi dû être conseillé en matière de deuxième pilier. AROMED m’a recommandé une solution en fonction de ma situation personnelle et de mes objectifs. Pouvoir obtenir les informations nécessaires, parfois techniques, et pouvoir m’en remettre à quelqu’un dans ce domaine est un vrai confort.

Si vous deviez décrire votre relation avec la Fondation AROMED que diriez-vous ?

En matière d’assurances, il est absolument indispensable d’avoir confiance dans la structure qui les gère. Ma conseillère chez AROMED est disponible et a apporté toutes les réponses aux questions que je me posais. C’est une véritable tranquillité d’esprit.

Retrouvez l’intégralité de cet article dans la parution réalisée en collaboration avec le magazine Salle d’attente.